Racheté comme Esca
Fait dans le cadre du camp en thème "l'Aigle de la Neuvième Légion"
Cercle du Feu
Mère Louve
28 juillet 2017
Amorce : Combien vaut un bonbon ? Un jeu vidéo ? Une voiture ? Une maison ?
Pourquoi certaines choses sont plus chères que d'autres ?
Elles ont plus de valeur, elles sont plus utiles, tout le monde les veut, elles ont demandé beaucoup de travail.
Et la vie de quelqu'un, ça vaut combien ? Par exemple, combien valait la vie d'Esca, que Marcus a racheté au début du camp ? Vous en souvenez ?
Il l'a acheté 30 deniers – 30 pièces d'argent. C'était le prix normal pour acheter un esclave à l'époque des Romains. A l'époque, on ne considérait pas les esclaves comme des êtres humains. Ils étaient comme des objets ou des jouets.
Mais ta vie à toi ? Ou la mienne, ou celle d'un autre louveteau ou d'un autre vieux loup ? Est-ce qu'on peut en déterminer le prix ?
Non, car la vie d'une personne n'a pas de prix. Chacun d'entre nous est une pièce unique, une machine incroyable qui fonctionne de façon merveilleuse, un être vivant qui pense et qui parle, qui a des sentiments.
Est-ce que certaines personnes ont plus de valeur que d'autres ? Par exemple parce qu'elles sont plus riches ou plus intelligentes ou qu'elles ont plus de talents que d'autres ? Ou alors est-ce qu'elles ont plus de valeur parce qu'on les aime davantage : nos parents ou nos amis, par exemple ?
La Bible nous dit que nous avons tous exactement la même valeur aux yeux de Dieu. Et il nous aime tous exactement pareil, tous aussi fort.
Mais la Bible nous dit aussi que nous sommes exactement dans la même situation qu'Esca. Nous sommes esclaves de notre péché, des choses que nous faisons de travers. Nous n'avons peut-être pas l'impression d'être malheureux, mais en fait nous sommes prisonniers : nous ne pouvons pas réussir à être heureux, même si nous sommes très très très riches, même si nous avons plein d'amis, même si nous sommes aussi puissants que des rois ou des présidents.
Même en faisant tous les efforts du monde, même en essayant très très dur, nous ne pouvons pas nous empêcher de dire des mensonges, de penser d'abord à nous-mêmes, de faire des bêtises ou des méchancetés. Nous ne sommes pas satisfaits, nous pleurons, nous avons peur. Tout ça, c'est parce que nous ne sommes pas libres.
Et comment peut-on devenir libres ? Est-ce qu'on peut s'enfuir quelque part ? Non, parce que l'envie d'être égoïste ou de désobéir, elle est dans notre cœur, comme la chaîne qui retient un esclave.
Alors quoi ? On est destinés à être malheureux toute notre vie ? Non, car Dieu nous a vu. Comme Marcus quand il a regardé Esca, Dieu a eu pitié de nous. Dieu savait bien que nous étions ses ennemis – vous le savez, ça, que chaque fois que nous péchons, c'est comme si nous lancions des pierres ou des flèches à Dieu ? C'est comme si nous lui criions : "je ne t'aime pas, je m'en fiche de toi."
Mais Dieu ne voulait pas que nous restions esclaves. Il ne voulait pas que nous vivions jusqu'à notre mort seul en faisant des efforts désespérés pour être gentils sans jamais y arriver. Il voulait que nous soyons libres, que nous puissions rire – que nous ayons l'espoir qu'un jour nous ne pleurerons plus, nous serons parfaitement heureux, nous ne ferons plus de bêtises du tout, nous ne blesserons plus personne autour de nous.
Alors il nous a rachetés. Mais vous vous rappelez ce que Marcus a dû donner pour racheter la vie d'Esca ? Les 30 deniers, le prix d'un esclave, c'était toutes ses économies. Ça lui a coûté beaucoup car il n'avait pas beaucoup d'argent.
Et nous, nos vies ? La tienne, la mienne, celle d'Akéla, celle de tes parents, celle de tes voisins, celle de la maîtresse à l'école, celle des gens que tu ne connais pas - toutes les vies de la Terre ? Tu imagines un peu combien ça pouvait coûter cher ?
C'était impossible de racheter toutes ces vies avec de l'argent. Il fallait payer un prix beaucoup plus cher. Pour enlever les chaînes de notre égoïsme, de nos tristesses, de nos mensonges, il fallait que quelqu'un paye avec sa vie.
Alors Dieu, parce qu'il nous aimait tellement, a payé en donnant la vie de son fils en échange de ta vie, de ma vie, de la vie de Bagheera. C'était le prix qui était demandé pour que toi et moi soyons libérés de notre esclavage.
Jésus, le fils de Dieu, a pris notre place, il a pris toutes nos chaînes. Il a été puni pour toutes les méchantes pensées, tous les mensonges, toutes les fois où j'ai pensé à moi en premier, toutes les fois où tu as désobéi ou que tu t'es moqué de quelqu'un. Et cette punition que nous méritions, tu sais, c'était la mort.
Mais comme Jésus n'avait jamais rien fait de mal, quand le prix a été payé, Dieu l'a ramené à la vie. Et ensuite Dieu nous a dit, comme Marcus a dit à Esca : "maintenant tu es libre. Je t'ai racheté, tu n'es plus prisonnier de tes chaînes. Tu es libre de me croire. Tu es libre de me suivre et de me servir. Mais tu es aussi libre de faire ce que tu veux."
Est-ce que Esca a dit à Marcus : " euh, écoute, c'était mieux quand j'étais esclave. J'aimais mieux être malheureux et être obligé de faire des choses qui me faisaient du mal" ?
Est-ce qu'Esca a dit à Marcus : "merci bien de m'avoir libéré. Maintenant que je suis libre je vais reprendre mes armes et te tuer, parce que je veux toujours être ton ennemi" ? Non, bien sûr. S'il avait fait ça, il serait redevenu un prisonnier immédiatement.
Tu te rappelles ce qu'Esca a dit à Marcus ? "A partir d'aujourd'hui, ma vie t'appartient. Je veux te servir". Esca savait qu'il serait heureux d'obéir à Marcus que sa vie serait bien meilleure à partir de là. Il savait que même si parfois il rencontrerait des dangers, Marcus serait avec lui pour le protéger. Il savait qu'il ne serait plus jamais seul car Marcus était devenu son ami, sa nouvelle famille.
C'est pareil pour toi et pour moi. Nous avons le choix de servir Dieu, de faire partie de sa famille, de ne plus jamais être abandonnés, d'être aidés dans nos difficultés, d'un jour aller habiter dans son merveilleux ciel – mais nous avons aussi le choix de rester dans nos chaînes, de rester malheureux.
Le prix est payé. Si tu préfères te débrouiller seul, te débattre avec tes problèmes, rester prisonnier de tes mensonges et de tes désobéissances, Dieu ne t'en empêchera pas.
Mais si tu acceptes le cadeau qu'il te fait – ce cadeau que tu ne mérites pas, mais qu'il veut t'offrir – alors je te promets que tu prends la meilleure décision qui soit. Nous, les Vieux Loups, nous avons tous décidés d'être libres.
Nous avons demandé pardon à Dieu de tout ce que nous avions fait de mal et nous l'avons remercié d'avoir payé pour nos vies. Nous avons promis de le servir – et nous ne le regrettons pas !
Si tu as envie toi aussi de faire ce choix ou si tu as des questions, n'hésites pas à venir trouver un Vieux Loup, n'importe lequel, n'importe quand. Nous serons heureux de te répondre ou de prier avec toi.
Et avant qu'on termine le Cercle du Feu, il y a un verset que j'aimerais bien qu'on apprenne tous ensemble. C'est dans 1 Pierre 1, 18 : « Ce n'est pas [avec de] l'argent ou [de] l'or que vous avez été rachetés, mais par le sang précieux de [Jésus] qui s'est sacrifié. »
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