Sous le Mohwa

Sous le Mohwa

FICHE PERSONNAGE - Greg Lestrade

GREGORY LESTRADE

 


 

Premier passage :

 

Je suis un policier anglais au service de Sa Majesté la Reine d'Angleterre. Je suis un assez bon policier, si on veut, mais c'est vrai que je ne peux pas être à la hauteur du détective privé Sherlock Holmes. Lui c'est un génie, alors évidemment… mais bon, je trouve que j'ai plutôt bon caractère par rapport à lui, parce qu'il est connu pour ne pas être particulièrement sympa et tout le monde se demande comme le docteur Watson n'a pas encore craqué. N'importe qui d'autre lui aurait déjà mis un bon coup de batte.

 

Hier soir vers 19h, j'étais au poste en train de prendre la déposition d'une vieille mémé qui avait perdu son chat. Ça lui a pris des plombes de me le décrire et ensuite elle a essayé de me refiler une part de tarte, mais je suis presque sûr qu'elle avait confondu le thon avec de la pâtée pour chat. J'ai quand même réussi à grignoter un sandwich, tout en lisant le journal. J'ai vu que la guerre avait éclaté en Afrique avec la révolte des Boers (fermiers hollandais) et qu'on avait envoyé là-bas Baden-Powell. Je le connais, c'est un type formidable – courageux et ingénieux ! Moi, je pense que quand j'en aurais fini avec cette affaire, je demanderai à être envoyé là-bas pour combattre à ses côtés.  J'ai aussi vu qu'il y avait un autre article sur Irène Adler, la voleuse qui a dérobé l'émeraude du Maharadjah en visite en Angleterre il y a deux semaines. Je suppose qu'elle est déjà loin et qu'on ne la rattrapera jamais…

 

Ça m'a fait penser à notre enquête en cours sur les trafiquants de fausses perles et j'ai téléphoné à Sherlock Holmes qui est supposé nous aider pour cette affaire. Il devait être 21h, je pense. Sherlock ne m'a pas du tout aidé ! Au lieu de répondre à mes questions, il n'a pas arrêté de se plaindre d'un certain capitaine Morstan qui est coincé à Londres depuis trois semaines à cause de la grève des ferries.

 

A 22h, j'ai enfin pu prendre mon chapeau, mon manteau et mon parapluie et je suis rentré chez moi – enfin. J'habite sur Cromwell Road, alors ça me prend plus d'une heure pour rentrer (le commissariat est près de la Tour de Londres) et j'avais à peine eu le temps de mettre mes pantoufles qu'on m'a rappelé pour un vol de bijoux au Royal Festival Hall, pendant l'opéra "Casse-Noisette". J'ai sauté dans un fiacre et j'ai foncé là-bas.

C'était Lady Moriarty à qui on avait enlevé son magnifique collier de perles pendant le spectacle. Je peux vous dire une chose : elle est loin d'être commode, cette dame !


 

 

Deuxième passage :

 

A minuit, j'ai donné l'ordre qu'on empêche tous les trains de sortir ou de rentrer dans Londres, pour que le voleur ne puisse pas s'échapper. Il venait de se mettre à pleuvoir.

 

Vers une heure du matin, mes hommes ont arrêté un homme avec un sac plein de montres en or sur Oxford Street. On croyait que c'était le voleur de l'opéra, mais on s'est vite aperçu que ce n'était qu'un cambrioleur. Il avait cassé la vitrine de la bijouterie Paul Mourat (prononcer Mouratte) au numéro 30 dans cette rue pleine de magasins chics. On a réveillé le bijoutier et on l'a emmené au poste pour qu'il puisse faire la liste des objets volés. En chemin, j'ai croisé mon collègue Anderson qui m'a dit qu'un témoin interrogé à l'opéra affirmait qu'une dame avec un chapeau blanc qui était assise tout près de Lady Moriarty pendant le spectacle était sûrement la voleuse. Je parie qu'il s'agit d'Irene Adler !

 

A deux heures du matin, fausse alerte quand on repère une dame avec un chapeau blanc à Trafalgar Square – on fouillait toutes les rues autour du Royal Festival Hall en interrogeant tous les gens qui ne dormaient pas encore ou que nos coups de sifflet avaient réveillé. Ils n'étaient pas très contents ni très polis, mais heureusement il ne pleuvait plus. J'ai eu juste le temps d'arrêter mes hommes avant qu'ils ne foncent sur la dame pour lui mettre des menottes. Je l'ai reconnue tout de suite : c'était le docteur Watson, la colocataire de Sherlock Holmes. Elle nous a déjà aidé pour des enquêtes, ce n'est pas une voleuse ! Elle était avec un homme qui portait une casquette de capitaine et qui avait la plus laide des moustaches que j'ai jamais vue. On aurait dit qu'ils étaient amoureux.

 

A 03h du matin, il y a eu un rebondissement. En farfouillant chez le bijoutier, on a découvert que c'était un trafiquant de fausses perles et il a fini par nous avouer qu'un client – ou une cliente, il n'a pas voulu dire – lui avait demandé de monter une émeraude en bague un peu plus tôt dans la journée.

 

A 05h du matin, on a eu un autre indice. Un témoin nous a dit qu'il avait vu une dame avec un chapeau blanc et une belle bague en émeraude monter dans un fiacre à Piccadilly vers 01h00. Le temps qu'on retrouve le conducteur de fiacre et qu'on l'interroge, c'était déjà 05h, il commençait à faire jour. Le type nous a dit qu'il avait déposé la dame à Mme Tussaud vers une heure ou une heure et demie du matin – à l'heure où la pluie s'est arrêtée - alors j'ai déployé mes hommes tout autour du quartier. Mais on n'a rien pu trouver, alors quand j'ai vu que c'était bientôt huit heures, je me suis dit que j'allais venir chez Sherlock Holmes pour lui demander son avis sur l'affaire.

 

C'est sa logeuse Mme Mary Hudson qui m'a fait rentrer. Et là, nous avons trouvé le détective dans les pommes !

 

 

 



17/03/2017
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