Sous le Mohwa

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KOTORI - fiche personnage

Kotori

pardon

Premier passage :

Née en 1857 (Ere Edo). J'ai 21 ans en 1878 (Ere Meiji). Ma mère est morte à ma naissance et j'ai été élevée par sa meilleure amie. Je suis partie sur les routes à la recherche de mon père depuis 1875. La seule chose que je sais de lui, c'est qu'il déposait toujours des fleurs jaunes et noires sur la tombe de ma mère. Hier soir, je suis arrivée au Fief d'Aizu vers 22h, par le chemin du Grand Pont. Puis je suis passée par le chemin du Nord, puis par la Rue des Suchis puis par la Rue des Coucous en cherchant l'Auberge des Deux Baguettes, puis par le Chemin du Grand Pont de nouveau et enfin par la Rue de la Bibliothèque. Je suis arrivée sur la place du marché où j'ai été agressée. Je me suis évanouie et je ne me souviens plus de rien.

 

Deuxième passage :

          J'ai entendu jouer de la guitare quand je passais dans la rue de la bibliothèque. J'ai trouvé ça très joli, on aurait dit une chanson d'amour. Enfin j'espère que j'étais dans cette rue, c'est pas sûr… Pour mon agresseur, il marchait derrière moi quand je traversais la place du marché, vers 23h30. Je m'inquiétais un peu car je pensais que cet homme me suivait, aussi quand il a accéléré le pas, j'ai cru qu'il allait m'attaquer et du coup je me suis retournée et je me suis défendue comme j'ai pu. Ensuite je ne sais plus…

 

J'ai été élevée par Sae Keitaro, la meilleure amie de ma mère, à Kyoto. Elles étaient toutes les deux servantes dans une auberge où venaient souvent se restaurer les soldats du Shogunat (le gouvernement). J'ai grandie là-bas. Mon père était toujours à la guerre, et puis un jour Sae m'a dit qu'il ne reviendrait jamais. Quelques fois j'espère que c'est le vieux maître en sabre, Kenshin Ruruni qui est mon père, en fait, puisqu'il vient souvent à l'auberge et me regarde d'un air triste. Il m'a dit que je lui rappelais quelqu'un. Mais Sae dit que mon père est différent et que je ne dois pas chercher à savoir qui c'est. Que c'était un homme bon et généreux et qu'il aimait beaucoup ma mère, mais que quand elle est morte il est redevenu un guerrier sans pitié en oubliant tout ce qu'elle lui avait dit sur la paix et sur ses espoirs de voir la guerre se terminer. Peut-être qu'il se battait pour que ça se termine plus vite. Peut-être qu'il était tellement malheureux qu'il ne voyait pas qu'il se trompait…

 

Troisième passage :

          Il me semble me souvenir que j'ai trouvé une arme dans ma bagarre avec mon agresseur, mais je ne sais pas comment. Il a fini par me lâcher et j'ai marché, étourdie et effrayée. Puis j'ai sentie une odeur de fleurs qui me rappelle trop de souvenirs et je me suis évanouie.

 

           J'ai un vieux souvenir d'enfance. Je revois un samouraï très triste qui traversait la place du village, échangeait quelques mots avec Sae, me frottait la tête avec sa main usée par la poignée du sabre puis allait jusqu'au cimetière et déposait des tournesols sur la tombe de ma mère…  A partir de 1867, pendant presque neuf ans, quand je travaillais à l'auberge avec Sae, il y avait un vagabond qui venait souvent s'asseoir de l'autre côté de la place. Quelques fois il disparaissait , un mois ou deux ans, puis il était de nouveau à sa place, un matin. Personne n'osait lui adressait la parole, à cause de son sabre. En 1874, il a rencontré Kenshin Ruruni et son élève, euh je ne sais plus le nom de l'élève, un jeune homme très beau et plutôt sombre, qui cherchait aussi quelqu'un. Je ne sais pas ce que Kenshin a dit au vagabond, mais il est parti.

 

          Je me fiche de savoir ce qu'il a pu faire pour avoir aussi peur de revenir vers moi. Je voudrais pouvoir revenir en arrière et avoir la force de courir vers ce samouraï mystérieux et lui crier : "je m'appelle Kotori Himura, es-tu mon père que j'ai cherché pendant des années ?"



31/08/2014
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